L’intangible loi

  La tentation permanente des hommes qui leur suggère de plier les exigences de la loi morale à leurs caprices et à leurs passions, est largement répandue de nos jours, et certains théologiens n’ont pas hésité à se faire les champions de la mollesse et du laxisme.

Autrefois on appelait les choses par leur nom. Aujourd’hui un jargon théologique a commis de nombreux larcins dans le labyrinthe du jargon psychologique.

Il ne faut plus être surpris de rien dans ce domaine et s’attendre à tout. De prétendues sciences qui refusent de se limiter à leur objet dans leurs conclusions et dans leurs méthodes, réunissent leurs confusions pour envelopper de brouillard la pensée contemporaine. Il y a une fausse psychologie, une fausse fausse philosophie, une fausse théologie qui se marient curieusement par un échange de poncifs et de slogans.

On réussit ainsi à ne plus parler de péchés ni de vices : il n’y a plus, que des erreurs, des faiblesses et des « complexes ». La vertu est devenue suspecte aussi, et il vaut mieux taire un nom aujourd’hui ridicule et suranné. Ne serait-elle pas une hypocrisie, une peur, un refoulement, une frustration ?

En d’autres termes, le mépris de la morale deviendrait une recherche d’« authenticité » par l’abolition des tabous et des préjugés tandis que la soumission à cette même loi morale conduirait à l’étouffement de la personnalité, à la création du refoulement et des complexes, bref à l’ « inauthenticité ».

Ainsi la fornication, la débauche, la paresse, le vol, la vulgarité insolente et la violence revendicative aboutiraient à l’épanouissement de soi et à « l’authenticité ». Voilà de quels mensonges on couvre la pire dégradation et l’avilissement le plus visible des êtres, parfois très jeunes encore. Scientifique laideur, quel n’est pas ton défoulement !

Et en regard, la maîtrise de soi et le respect des autres, le sens de l’effort, du sacrifice et du travail personnel, le fait d’assumer avec loyauté et courage ses propres responsabilités : tout ce que nous considérions comme la noblesse de vivre ne paraît plus qu’un asservissement à des conventions bourgeoises, donc une « inauthenticité ». Rappelons que pour devenir « authentique », il faut être au moins grossier, paresseux, débauché, voleur et menteur. C’est là ce qu’on appelle « la vérité individuelle », dégagée des préjugés de classe et des tabous de toute espèce.

Heureusement l’expérience de toujours est là qui sait démasquer les imposteurs et reconnaître les arbres à leurs fruits.

En ce dimanche, au livre du Deutéronome, relisons et méditons (« sans complexes ») ce que Moïse dit de la loi divine, la loi de la vérité et de la libération de l’homme hors de laquelle nous manquons, et d’une manière essentielle notre destinée. Il ne sera jamais au pouvoir de l’homme de modifier la loi de Dieu ni d’en proposer des arrangements au gré de son humeur ou de sa passion. « Moïse disait au peuple d’Israël : “Maintenant Israël, écoutes les commandements et les décrets que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez…Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne, et vous n’en retrancherez rien, mais vous garderez les ordres du Seigneur votre Dieu tels que je vous les prescris. Vous les garderez et vous les mettrez en pratique : ils sont votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples » (Dt. 4 : 2-6).

Et dans la deuxième lecture, saint Jacques nous exhorte ainsi : « Accueillez docilement la parole semée en vous ; elle est capable de sauver vos âmes » (Jc 1 : 21).

On aura beau faire et beau dire, on ne découvrira pas le vrai destin de l’homme ni son bonheur en dehors de Dieu et de son amour. Mais on n’atteint pas Dieu ni son amour en dehors de sa loi et de ses commandements qui nous expriment sa volonté sainte. C’est la condition même de notre libération et de notre paix.

Toute tentative pour effacer où obscurcir la loi divine est une entreprise impie et sacrilège. L’histoire nous en fournit un grand nombre de mornes et tragiques exemples. Quels que soient les noms dont ils se parent, le péché et le vice ne sont capables de renouveler que des illusions et leur vieille tristesse.

Abbé Anzévui. Tribune de Lausanne

Tu ne tueras pas (Ex. 20 : 13)

Dans ce troisième et dernier article il sera question d’un problème actuel, dont la solution dépend, dans un sens ou dans un autre, de ce que l’on pense de la parole de Dieu et de ce que l’on fait de ce commandement. Il s’agit de l’avortement. C’est un sujet délicat. En effet, en en parlant, on risque toujours ce froisser quelqu’un. N’y a-t-il pas chaque année des milliers d’avortements en Suisse. Notre propos consistera à montrer que le 6ème commandement trouve ici aussi son application. En cette matière, il n’est pas une proposition à bien plaire, mais c’est un élément vital sur lequel repose vraiment l’équilibre de a vie du monde et l’harmonie dans l’existence des couples. Quand il s’agit de questions essentielles, il faut savoir parler clairement, même si cela fait courir certains risques.

La question nous est posée : Faut-il rendre licite tout avortement ? Nous demandons alors : est-ce la bonne manière de résoudre le problème qui semble tout-à coup se poser à l’humanité ?  La réponse que l’on donnera à cette délicate question dépend, répétons-le, de la façon de considérer ce commandement. S’il est vrai, comme certains, même ecclésiastiques, l’affirment, qu’il n’y a aucun rapport entre cet ordre précis et l’avortement, on pourra alors légiférer en toute quiétude en cette matière. On rendra ainsi légal l’usage, dans nos hôpitaux et cliniques « spécialisées », du four crématoire où les employés désignés pour cette belle besogne, disposeront des fœtus de quelques semaines ou de quelques mois, extirpés du sein de leurs mères, manu medicatoris. Tous nous avons été horrifiés par l’emploi qu’ont fait les Nazis de semblables installations. Cela nous laisserait-il indifférents que notre pays légalise le massacre, chaque année, de milliers d’innocentes petites vies, qui n’ont pas demandé à à être appelées à l’existence, mais dont leurs procréateurs veulent pouvoir se débarrasser en toute quiétude ?

D’autre part, si, au contraire, on considère le 6ème commandement comme contraignant dans ce domaine également, alors, loin d’être un élément purement négatif, une loi pesante qui ne tient aucun compte des problèmes des gens, il deviendra principe formateur de caractère et créateur de discipline. En effet, la loi de Dieu nous a été donnée dans ce but précis :

NOUS INDIQUER CLAIREMENT LES NORMES DE LA VIE, LES LIMITES DE NOTRE LIBERTÉ ET DE NOS FOLLES FANTAISIES.

Légaliser l’avortement, cela en revient à donner libre cours à toutes les licences. Dans ce domaine précis, c’est une aberration morale et spirituelle dangereuse, non seulement pour celles qui se mettront « au bénéfice » de cette loi ainsi modifiée, mais aussi pour l’avenir immédiat de la société.

En effet, on ne se moque pas impunément de Dieu.

G. Berthoud, pasteur

Le Messager de paroisse No 7. Septembre 1973

L’index commercial du C.O.E.

Lorsque l’Église catholique avait une discipline, elle mettait à l’index les ouvrages pouvant mettre en danger la foi ou la morale. Sauf dispense, les fidèles ne pouvaient lire ces livres sans commettre une faute.

C’était le temps de l’obscurantisme. Nous avons aujourd’hui un autre Index Celui du Conseil œcuménique des Églises. Mais il est commercial. De la doctrine au commerce, pourrait-on dire pour marquer l’évolution.

Le COE ne se préoccupe guère des courants d’idées qui menacent ou corrompent la foi. Il ne dénonce pas des erreurs ; il dénonce des raisons de commerce. On voit qu’on a passé du vieux monde au nouveau. Notre nouveau pape collectif se veut réaliste ; il entre de plein pied dans les réalités matérielles.

Il y a quelques différences essentielles entre feu l’Index du Vatican et l’index commercial de Genève. Les théologiens romains jugeaient les écrits d’après la doctrine de l’Église. Ils pouvaient se tromper sur le sens des passages réprouvés ou sur le danger qu’ils pouvaient causer. Mais, à part la publicité gratuite ainsi accordée aux auteurs visés, ils ne causaient de dommage à personne et demeuraient dans l’ordre de leur compétence.

Le Conseil œcuménique des Églises a un but tout autre. Il entend être efficace dans l’ordre politique et économique. Il veut faire le vide commercial autour de deux ou trois États : l’Union sud-africaine, le Portugal et la Rhodésie pour exercer sur ces États une pression telle qu’ils renoncent à leur politique réputée raciste, c’est-à-dire pour que les Blancs de Rhodésie accordent l’égalité politique aux Noirs, que les Sud-Africains en fassent autant, au risque, pour les uns et les autres, de disparaître comme petite minorité blanche dans l’immense masse noire, pis, de se faire expulser ou égorger, tandis que les Portugais sont invités à quitter purement et simplement l’Angola, le Mozambique et la Guinée où ils sont installés depuis quatre siècles et, dépourvus de tout préjugé raciste, se mélangent à la population noire.

Si leurs buts pouvaient être atteints, Messieurs les membres du Comité central du COE se sentent-ils en droit d’affirmer que l’Évangile aurait fait un progrès notable dans ces pays et même que les populations noires y seraient plus heureuses et plus prospères ? Le risque de la guerre civile entre tribus, après l’extermination des Blancs, suivie d’un chaos social et d’une effroyable récession économique est-il illusoire ?

On n’en est pas là, répondez-vous, et vous prêtez au COE une puissance qu’il n’a pas ! Heureusement ! Mais alors demeurons-nous dans la catégorie des vaines manifestations destinées à rassurer la conscience des uns et à plaire aux autres, des prises de position spectaculaires pour satisfaire à bon marché le tiers monde, et rendre, comme vous le dites, « crédible » la proclamation de la fraternité chrétienne ? De la tactique, la plus pharisaïque des tactiques.

Mais revenons à l’Index.

En inscrivant sur le registre des entreprises dénoncées pour leurs rapports commerciaux avec les États « racistes », le COE invite les fidèles du monde entier à boycotter ces entreprises afin qu’elles mêmes boycottent les pays en cause. C’est un boycott du second degré, bien connu de la jurisprudence du Tribunal fédéral. Le boycott, en Suisse, est en principe illicite. C’est en particulier le cas du boycott d’exclusion.

Le commerce avec l’Afrique du Sud et avec le Portugal et ses territoires africains est licite. La pression exercée par le COE sur les entreprises suisses mises à l’index pour qu’elles cessent un commerce licite est elle-même illicite. De plus, exercée sur le territoire suisse, elle est de nature à troubler les relations internationales de la Suisse avec les pays visés. À ce ouble titre, le Conseil fédéral ne devrait pas rester indifférent à cet abus de pouvoir d’une autorité ecclésiastique, ou se prétendant telle, siégeant sur notre territoire.

Faute de faire avancer l’unité chrétienne, le COE a pu croire qu’il réunirait les églises chrétiennes sur le plan politique « antiraciste ». Dans son compte rendu de la session qui se déroule ces jours-ci à Genève, M. Henri Piguet laisse entendre que l’Église catholique prendrait au contraire quelque distance à l’égard de cette politique. Elle a « freiné » sa participation à Sodepax (Société, développement et paix), organisation que le COE utilise pour sa politique d’aide aux mouvements de subversion en Afrique australe. Dans le langage ecclésiastique, cela signifie que l’Église catholique a réduit son allocation financière. Puisse l’interprétation de M. Piguet être exacte! Mais il pourrait s’agir aussi simplement d’un manque de fonds.

Les vingt-cinq ans du COE sont un triste anniversaire pour les chrétiens qui ont été des œcuméniques de la première heure. Il n’est pas excessif de dire que cette haute bureaucratie ecclésiastique à trahi sa mission et semé la division entre chrétiens au lieu de travailler à leur unité.

Marcel Regamey

La Nation. ler septembre 1973

  

Nous reproduisons ici le texte distribué à la sortie du temple réformé de Lutry lors de la récente célébration d’une cérémonie religieuse œcuménique ou, sous le prétexte de présenter l’ « Évangile » à des couples japonais nouvellement mariés, l’on a réuni les intérêts des Églises, du tourisme et de l’entente entre les peuples.

« La commercialisation gagne tous les secteurs de la vie, mème l’Église. En tant que chrétiens, nous ne pouvons accepter qu’une utilisation commerciale soit faite par Swissair où toute autre entreprise. Il est illusoire de prétendre présenter valablement l’Évangile dans le cadre d’une manifestation touristique pour une minorité de privilégiés, entre un banquet au Voile-d’Or, une visite au Caveau de Chébres et une nuit au Lausanne-Palace. »

Le Docteur Billy Graham ayant été impliqué dans cette affaire par la participation, pour le moins indiscrète, de M. Donald Hoke, directeur du bureau Billy Graham de l’Organisation du congrès pour l’évangélisation mondiale, il nous semble utile de vous présenter ces quelques considérations du professeur Jacques Ellul dans son dernier ouvrage, ainsi que les remarques du pasteur baptiste G. Millon sur l’évangélisation.

Jacques Ellul, dans son dernier ouvrage parlant de certains aspects de la « Jesus Revolution », écrit :

« Quand je constate que tout repose sur une publicité ultra-moderne, sur l’exploitation d’une sensualité et d’une angoisse par des gens qui s’en servent, je dis radicalement nom à se prétendu message. Lorsque les chrétiens s’interrogeaient sur ce prophète de la transformation de l’Évangile en religion qu’était Billy Graham, je disais non, parce qu’il utilisait les méthodes les plus modernes de propagande, c’est ici le même problème. Que des hommes puissent être éventuellement touchés par ces revues ou ces affiches, je veux bien : cela ne prouve rien, car en effet Dieu peut se servir de tout. Mais lorsque Hitler dans ses discours faisait (très souvent) appel au Tout Puissant, j’entendais bien souvent dire : « Vous voyez, il n’est pas si mauvais que cela, il invoque Dieu et peut-être est-ce vrai qu’il est envoyé par Dieu. Il est possible que Dieu se soit servi de lui.Il est possible que des gens aient entendu une parole de Dieu dans les discours d’Hitler, je dois dire que cela ne me suffit pas du tout : Hitler était démoniaque malgré ses invocations à Dieu (même s’il était sincère), et je dirai exactement la même chose ici : il faut résister résolument à la « Jesus Revolution », à la « Jesus Parade ».

Jacques Ellul : Les nouveaux possédés. Paris (Fayard) 1975 p. 270.

 

Toute activité chrétienne n’est pas condamnable, bien au contraire. « L’évangile est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Rom 1 : 16). Cette puissance de l’évangile se manifeste concrètement par la « folie de la prédication » (1 Cor 1 : 21). Le mot « prédication » traduit mal le grec KERYGMA . Le kerygma est une « proclamation » faite par un héraut (KERUX). Nous en avons un premier exemple dans la proclamation de Pierre au jour de Pentecôte : « que toute la maison d’Israël sache que… (Actes 2 : 36). L’apôtre est une « voix qui retentit », un peu comme celle de Jean-Baptiste, mais dans des conditions nouvelles.

La « proclamation » n’est pas seulement orale. Elle se fait aussi par la « vie ». « Vous êtes la lumière du monde, le sel de la terre… Que votre lumière luise devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matt. 5 : 14-16). Ayez une bonne conduite au milieu des païens, afin que, pour les faits mêmes dont ils vous accusent, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils rendent gloire à Dieu le jour où il les visitera, quand ils auront vu vos bonnes œuvres (Pierre 2 : 12). Paul pourra écrire : « Dieu ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » (1 Cor. 5 : 9).

Malheureusement l’homme essaie d’agir sans Dieu, parce que dans son orgueil, il ne reconnaît pas les limites dans lesquelles la chute l’a enfermé. Cette tentation fut à la base du Pélagianisme toujours renaissant. Cependant l’homme NE PEUT PAS IGNORÉ LES OBSTACLES AUXQUELS IL SE HEURTE ; IL VA DONC ESSAYER DE LES VAINCRE PAR DES MOYENS HUMAINS. L’ÉVANGÉLISATION DEVIENT PROPAGANDE.

Le Concile de Trente avait déjà employé la formule de FIDE PROPAGANDA, et Rome a depuis 1597 sa « Congrégation de la Propagande ». Le mot n’implique rien de mal. Cependant la publicité commerciale a engendré la propagande politique. La Révolution française a mis en œuvre la plupart des procédés de celle-ci. Depuis, on a connu la propagande hitlérienne, la propagande léniniste. La publicité commerciale, en retour, a profité des progrès de la propagande, et voici que la Chrétienté elle-même s’en sert.

IL S’AGIT DE FAIRE PÉNÉTRER DES IDÉES RELIGIEUSES, DE SUSCITER DES SENTIMENTS RELIGIEUX. La chrétienté a toujours su employé la peur et la séduction : peur de ses cachots et de ses bûchers ; séductions de ses richesses artistiques, intellectuelles ou liturgiques. La propagande moderne de la chrétienté a étendu la liste des moyens mis en œuvre. Elle les a emprunté à l’art, au théâtre, aux jeux, à la danse, aux sports, aux formules publicitaires : tracts, affiches, slogans…

Nous ne condamnons pas tout. Il est visible cependant qu’on n’est plus en face de la « folie de la prédication ». Cela devient même du RACOLAGE POUR UN « CLOCHER ». Souvenons-nous de la parole du Seigneur : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous courrez la mer et la terre pour faire un prosélyte s et quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne, pire que vous ». (Matt. 25, 15).

Gabriel Millon

Pour bien comprendre notre temps. ‘Voix dans le Désert », octobre 1972 p. 2.

Il est désolant de voir ceux qui se réclament le plus exclusivement de l’Évangile, agir de manière aussi charnelle, aussi mondaine, quand l’on sait que l’affection de la chair et du monde nous assurent l’inimitié de Dieu.

« Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je suis venu apporter non la paix, mais l’épée. Je suis venu mettre la division entre le fils et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemi ceux de sa propre maison. Celui qui aime son père où sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ai me son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui ne prend pas sa croix et ne me sui pas n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie la perdra ; et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la retrouvera. » Matt. 10 : 34-39

« D’ailleurs, ils ne pouvaient croire, parce qu’Ésaïe à dit encore : « Il a aveuglé leurs yeux, et il a endurci leur cœur, afin qu’ils ne voient pas de leurs yeux, et qu’ils ne comprennent pas de leur cœur ; qu’ils ne se convertissent pas et que je ne les guérisse point. »

C’est là ce que dit Ésaïe quand il vit sa gloire et qu’il parla de lui. Cependant il y en eut plusieurs, même parmi les chefs, qui crurent en Jésus ; mais, à cause des pharisiens, ils ne l’avouaient pas, de peur d’être chassé de la synagogue. Car ils aimaient la gloire qui vient des hommes plus que la gloire qui vient de Dieu. » Jean 12 : 39-43.

Textes reproduits avec l’autorisation des divers journaux.