M. Pierre Regard, président de l’Association Pro Familia Vaud, nous prie de communiquer aux lecteurs de « Résister et Construire » les quelques précisions qui suivent :
Créée en 1923 sous le nom alors de « Ligue vaudoise pour la protection de la famille Pro Familia », notre association a effectivement été sollicitée par les pouvoirs publics afin de patronner la création d’un Centre médico-social qui, dès 1966, a été chargé par ces mêmes pouvoirs d’organiser l’éducation sexuelle dans les écoles du canton et des services de planning familial. Dans ce cadre a été intégrée une première consultation de couples.
Bénéficiant de subsides importants, le Centre médico-social s’est développé rapidement de manière autonome ; notre association, à caractère privé, réunissant des représentants d’associations ou de services et des personnes ayant la famille comme principale préoccupation, a souhaité le rendre totalement indépendant — ceci pour des raisons trop longues à expliquer ici. Ce fut fait entre 1980 et 1984, année où le Centre médico-social est devenu une fondation.
Pour des raisons historiques, cette fondation a conservé l’appellation « Pro Familia », ce qui, nous l’accordons, prête à bien des confusions, tant dans la population qu’auprès des autorités.
Pro Familia Vaud a poursuivi depuis toujours les mêmes objectifs, qui sont, avec ses associations membres, de définir et promouvoir une politique familiale dans notre canton, de favoriser, créer et soutenir des actions en faveur de la famille, et de veiller à ce que leurs droits soient reconnus et protégés (cf. nos statuts ci-joints).
Pouvons-nous espérer qu’à l’avenir vous prendrez soin de distinguer les activités particulières du Centre médico-social et celles, de nature différente, de Pro Familia Vaud, section cantonale de Pro Familia Suisse ? Nous vous en saurions gré, car il nous semble que beaucoup de vos membres ou lecteurs pourraient plutôt utilement approuver nos buts et soutenir notre association. Il est injuste que nous soyons déconsidérés à leurs yeux.
Quant au Dr Ch. Bugnon, responsable du service d’éducation sexuelle dans les écoles au Centre médico-social, il n’a jamais été président de notre association — à ma connaissance.