Suite à un laxisme moral croissant de notre société depuis plusieurs décennies, des groupes de pression ont conduit les autorités de notre pays à céder dans le sens d’un laxisme légal.
En conséquence, la Fédération évangélique de France tient à faire connaître sa position.
Ce laxisme se caractérise par :
- la non-application de la loi, notamment celle du 16 juillet 1949 relative à la protection morale des mineurs,
- la tolérance de l’envahissement pornographique des médias — presse, publicité, télévision, minitel…
- l’abrogation des lois protégeant la société contre l’avortement et l’homosexualité.
L’histoire nous apprend que ce processus s’est inscrit dans la décadence des plus grands empires et les a conduits à la ruine.
Lorsque la loi du Dieu créateur, laquelle transcendetoutes les lois humaines, est considérée comme caduque ou inexistante, toutes les infamies sont permises, plaçant inéluctablement la société et les autorités sous le coup du jugement divin.
Nous rappelons que selon l’enseignement de la Bible, Parole de Dieu, le magistrat (quel que soit le régime politique) est serviteur de Dieu, même s’il l’ignore. IlestdesondevoirdeveilleràTorientationmoraledelanationdontilestun des responsables selon sa charge. (Lettre de saint Paul aux Romains, chapitre 13 versets 1 à 7).
Nous appelons solennellement les autorités de notre pays à tenir compte de cette responsabilité qui leur incombe, sans pour autant abuser de leur pouvoir.
Nous proclamons que l’Evangile de Jésus-Christ a la puissance d’affranchir l’être humain de l’aliénation de ses passions. Cet Evangile favorise l’épanouissement de la personnalité, y compris dans le domaine sexuel, lequel est un don de Dieu. Cet épanouissement authentique n’est possible que dans le respect des normes divines.
Le Comité national de la fédération évangélique de France,
Son président : Gérard Dagon