Critique, doctrine et discernement
Être serviteur de Dieu, ministre, n’est guère une chose facile. Tout pasteur, évangéliste ou diacre est considéré, à tort ou à raison, comme un modèle, un exemple à suivre tant sur le plan éthique que sur celui de la doctrine. Tous ses actes, toutes ses paroles sont jugées, « jaugés », car le ministre doit avoir aux yeux des fidèles un comportement irréprochable.
Disons-le d’emblée, beaucoup de serviteurs de Dieu sont injustement attaqués. Des ministères ont été détruits ou brisés à la suite de paroles malveillantes. Tous les hommes de Réveil ont, sans exception, passé par des moments difficiles dans leur ministère. Tous ont connu la solitude, l’ingratitude, le découragement.
Mais cela ne signifie pas pour autant que les serviteurs de Dieu – surtout les plus en vue ! – ne peuvent être l’objet de critiques objectives. Il semblerait de nos jours, en effet, qu’au nom de l’amour, il soit devenu pratiquement impossible de critiquer les idées de tel ou tel évangéliste, surtout de ceux qui sont en vogue et qui connaissent le succès.
Alors, que faut-il faire ? Ne rien dire et laisser faire ? Ou au contraire manifester notre désaccord devant telle idée ou point de doctrine contestable ?
Que faut-il penser de Carlos Ortiz ?
Les divisions dans l’Église proviennent essentiellement du refus des chrétiens de se soumettre à l’autorité de l’Écriture Sainte et de chercher à faire passer ses propres idées comme normatives. C’est notre avis qu’un évangéliste comme Carlos Ortiz ferait œuvre de division en propageant ses idées personnelles.
Nous affirmons, jusqu’à preuve du contraire, que bien des idées qu’il présente dans son livre Disciple[1] ne sont que des théories personnelles, parfois des plus fantaisistes, qui n’ont d’autre effet que d’amoindrir le caractère sacré de la Parole de Dieu et de troubler la foi et la piété de nombreux chrétiens.
Une lecture quelque peu attentive de ce livre vous convaincra du bien-fondé de notre affirmation. A propos de la pratique des études bibliques Ortiz écrit :
Nous ne voyons pas Jésus donner une étude biblique à ses disciples. Pouvez-vous l’imaginer disant, « Bien, n’oubliez pas que demain matin nous aurons un temps de méditation personnelle de huit à neuf heures. Puis de neuf à dix, nous étudierons les petits prophètes, de dix à onze, les livres poétiques et de onze à midi nous aurons de l’homilétique et de l’herméneutique. »
Dans le même ordre d’idées il écrit ces lignes pour le moins bizarres :
L’École Biblique d’Argentine me demanda il y a quelques années d’assurer un cours sur l’épître aux Romains. Puisque cette épître est tellement importante, me suis-je dit, il va falloir l’enseigner verset par verset. Ce que je fis. Il me fallut une année entière pour terminer l’épître. Arrivé au bout, je crois que plus personne ne savait ce que Paul avait voulu dire (sic).[2]
Ortiz va cependant plus loin. Il n’hésite pas à affirmer péremptoirement que les hérésies sont formées par ceux qui étudient les Écritures et en font un emploi abusif[3]. Inversement, il dit qu’aucune hérésie n’est prêchée par ceux qui sont conduits par l’Esprit[4].
Il ne serait pas difficile d’allonger la liste des idées fausses ou aberrantes de Carlos Ortiz. Mais là n’est pas le but de notre article[5].
Au risque de passer pour un pourfendeur d’hérésies nous dirons que les doctrines professées par Ortiz ne sont pas bibliques ! La faute – énorme – que commet Ortiz (et avec lui de nombreux pentecôtistes et charismatiques) c’est de séparer, ou d’opposer, la Parole et l’Esprit. La lecture, la méditation, l’étude de la Parole se trouve ainsi progressivement dévaluée au profit de révélations et prophéties.
Parlons clair ! Nulle part dans la Bible nous ne voyons l’Esprit contredire la Parole. Car la Parole est éternelle (Psaume 119:89 ; Ésaïe 40:8 ; 1 Pierre 1:25). Ainsi affirmer que la Parole – qui est Parole de Vie – puisse conduire à l’hérésie est une monstrueuse erreur. De même, dire que ceux qui sont conduits par l’Esprit ne peuvent tomber dans l’hérésie, c’est tomber tout de suite dans le péché d’orgueil[6].
Ne pas juger la personne, mais les idées
Le lecteur peut à présent mesurer la gravité des propos de Juan Carlos Ortiz. En disant cela, nous ne jugeons pas la personne morale d’Ortiz, MAIS SES IDÉES.
Nous touchons là une question de la plus haute importance : celle de la critique des idées.
Les chrétiens, principalement ceux des milieux évangéliques, sont particulièrement allergiques au mot critique. Pour eux cette expression – au demeurant chargée de sens – a une connotation uniquement négative. Critiquer c’est démolir ! C’est faire du mal, c’est nuire à son frère, à son prochain.
Il faut reconnaître qu’une critique trop vive ou tout simplement injustifiée peut causer beaucoup de dégâts. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, il ne peut s’agir que de la calomnie et du mensonge. Mais ce mot peut également avoir un sens hautement positif. Le monde, en particulier celui des arts et des lettres, connaît bien ce mot. Tout peintre qui expose, s’expose ! Chaque chef d’orchestre connaît, lui aussi, les joies et les peines de la critique musicale[7]. Et pour parler d’un sujet qui nous rapproche de nos préoccupations présentes, les écrivains ou poètes, fussent-ils chrétiens, sont eux aussi soumis à la critique littéraire.
Il serait faux de croire que les critiques se délectent uniquement de propos négatifs. Certes, leurs appréciations – qui sont toujours empreintes de subjectivisme – plairont ou déplairont. Toute critique se discute, rien dans ce domaine n’est absolu, telle œuvre réputée médiocre il y a un siècle peut, sous l’influence de la critique, être considérée comme un véritable chef-d’œuvre aujourd’hui[8].
Le monde admet la critique, positive ou négative. Le Christianisme évangélique, non ! Ou plutôt ouais ! Tant que la critique est bonne, ça va. Mais dès qu’elle se montre défavorable, cela risque de poser de sérieux problèmes !
Certains livres[9] ont fait l’objet de critiques sévères, mais justes. Et pour leurs critiques les réactions se sont montrées fort violentes. Comment expliquer que le monde chrétien soit si réfractaire à toute critique, fut-elle objective ?
Le bouc émissaire de l’amour
Dans les milieux chrétiens – et cela se trouve tout particulièrement chez les charismatiques – l’on doit constater un refus assez net de porter la moindre critique sur l’œuvre d’un écrivain, sur la prédication d’un évangéliste ou d’un pasteur, ou sur la tenue de telle ou telle réunion. Il semblerait à première vue que tout ce qui se dit ou se fait soit merveilleux. C’est en tout cas ce que nous constatons…
Pour nous il n’a qu’une seule explication : L’AMOUR ! L’amour, la plus grande des vertus chrétiennes transformée en une hérésie !
Dans le magnifique chapitre XIII de sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul développe le thème de l’amour. Pour lui, l’amour ne soupçonne point le mal… l’amour excuse tout… (1 Corinthiens XIII : 5 et 7). Ces deux versets, s’ils sont mal interprétés, risquent de conduire le croyant au désastre. Il est certain qu’il ne faut pas voir le mal partout. Le soupçon peut conduire à de fâcheuses situations. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il faille pratiquer la politique de l’autruche. Il y a, semble-t-il, une autre façon de penser. Sans pour autant tomber dans le juste milieu vaudois[10], nous pouvons dire sans nous tromper que le chrétien doit être à la fois vigilant et tolérant.
Vigilant, car le mal est une triste réalité qui s’infiltre sournoisement dans la société comme dans l’Église. Personne ne peut impunément faire l’économie de la vigilance, de cet état d’alerte face à la puissance du péché.
Tolérant, car l’homme par nature est pécheur, donc faible. De plus, tous les hommes – qu’ils soient chrétiens ou non – sont solidaires du péché. Nous ne sommes pas meilleurs les uns que les autres et cela devrait nous inciter à respecter et à aimer notre frère ou notre prochain.
Le pasteur Aaron Kayayan, rédacteur de la revue Perspectives Réformées, s’insurge – avec raison – contre ce pseudo-amour, contre l’amour qui pardonne si facilement tout et qui permet de faire n’importe quoi (ou presque !). Parlant de deux pasteurs de l’Église Réformée de France qui avaient bafoué la plus élémentaire éthique conjugale en faisant l’échange de leurs épouses, le pasteur Kayayan écrit :
« Le commandement divin d’aimer son prochain comme soi-même, le second après le plus grand commandement, est devenu, hélas ! entre les mains de théologiens escrocs, magiciens du verbe, une redoutable hérésie moderne. Une certaine conception de l’amour du prochain a fini par se substituer à Dieu lui-même, se passant du salut acquis par la mort expiatoire du Fils de Dieu et sa glorieuse résurrection. Sous prétexte que l’amour est l’accomplissement de la Loi, on finit par rejeter tous les commandements bibliques – valables dans l’Église et pour les hommes de tous les siècles – en méprisant l’ordre établi par Dieu, et bafouant ainsi l’honneur de son nom. »[11]
Ce qui est valable pour des théologiens libéraux à propos de l’éthique l’est également pour des chrétiens évangéliques par rapport à la doctrine. Car la doctrine est avant toute vie. Le discours théologique a pour source Dieu et comme effet la gloire de Dieu. Toute doctrine détermine l’éthique. Ainsi la doctrine et l’éthique sont-elles liées de façon indissociable. Le mot amour mal interprété en éthique conduit fatalement à des déviations sexuelles. Il en est de même en doctrine. Si le mot amour est compris uniquement à l’échelle de l’homme, c’est-à-dire à l’aune de ses bons sentiments, la connaissance précise du bien ou du mal disparaîtra tout simplement : nous nous trouverons alors en pleine permissivité.
Des prophètes pour déranger les gens pieux
Or le fait de se montrer permissif en matière de doctrine obnubile[12], obscurci l’esprit critique du croyant. Pensant être dans le vrai il glisse imperceptiblement vers l’erreur. Son appréciation des choses et des événements sera ainsi faussée, deviendra coulante. N’ayant plus de repères fixes il n’émettra plus d’avis critiques. Les erreurs, les mouvements d’erreurs, c’est-à-dire les hérésies, pourront ainsi librement fleurir comme pâquerettes au printemps.
Parlons clair : se taire, ne rien dire à un frère qui aurait tendance à professer des idées bizarres, voire des erreurs doctrinales graves peut, à la limite, nous rendre nous-mêmes complices de son hérésie ! En ce qui concerne Carlos Ortiz nous posons ici une simple question : où est le responsable de la campagne d’évangélisation de Lausanne qui aurait eu suffisamment d’amour pour l’avertir fraternellement de ses erreurs ?
Les vrais prophètes de l’Ancien Testament ont tous eu le courage de dénoncer ouvertement les erreurs de leur peuple et, dans bien des cas, de condamner le mal en face devant des gens haut placés, les rois et autres notables des royaumes d’Israël et de Juda.
Pour ces prophètes les gens bien n’étaient pas des intouchables. Leurs critiques étaient souvent violentes mais justes. Mais, hélas ! tout comme la high society chrétienne de nos jours, les rois étaient insensibles au message des prophètes.
Car le drame du Christianisme aujourd’hui, tout comme celui d’Israël autrefois, c’est que le croyant (le vrai chrétien ?) persiste à croire en sa propre justice. Il semblerait que la vie chrétienne s’arrête à la conversion, ou à la plénitude de l’Esprit ! Après cela le croyant est juste pour toujours ! Plus moyen de le reprendre !…
Non ! Nous ne nous attachons pas au négatif ! Nous ne désirons pas démolir la maison de Dieu qu’est l’Église. Nous constatons seulement, et avec beaucoup de tristesse, que l’Église dort, que beaucoup de chrétiens se posent des questions quant à l’avenir des Églises. Mais peu, hélas ! essaient de comprendre le pourquoi et le comment de cette situation.
Examiner toutes choses
Ce que désirent les chrétiens d’aujourd’hui c’est un réveil sans repentance[13]. Ils veulent un réveil facile qui mettrait en évidence les efforts de l’homme. Un tel Réveil ne serait rien d’autre que le fruit de la technique évangélique, du marketing chrétien…
Détrompons-nous ! Un vrai réveil commence d’abord par nous-mêmes. Et d’abord par le fait de s’examiner soi-même ! Non pas s’ausculter, mais prendre conscience de notre véritable état spirituel.
Nous sommes convaincus que tout renouveau spirituel commence par la prière certes, mais aussi par le discernement spirituel qu’il ne faut pas confondre avec le don de discernement des esprits. Si le discernement des esprits s’appuie sur une révélation de l’Esprit-Saint[14], le discernement spirituel s’apparente plutôt au discernement doctrinal. Une bonne connaissance, théologique et pratique de la Bible est le meilleur moyen de séparer le bien du mal.
Car ce qui caractérise notre monde aujourd’hui c’est la confusion. Le bien devient mal et vice-versa. Même l’Église est touchée par le virus de la confusion.
Les chrétiens de l’ère apostolique étaient plus vigilants que nous ne le sommes. En particulier ceux de Bérée.
« Ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinèrent chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » Actes 17:11.
Quelle leçon ! Les prédications de Paul, l’Apôtre par excellence, et de Silas passées au peigne fin de l’Écriture. Quel est aujourd’hui le serviteur de Dieu parmi les plus grands qui accepterait de prendre ce chemin-là ?
N’importe quel ministre de la Parole peut se tromper. Une mauvaise interprétation de l’Écriture reste toujours dans le domaine du possible. C’est le cas, nous l’avons vu, de Carlos Ortiz. Cependant les erreurs les plus fréquentes que font les évangélistes les plus cotés sont d’ordre ecclésiologiques. Billy Graham ou Carlos Ortiz, pour ne citer qu’eux, n’hésitent pas à collaborer avec l’Église catholique romaine. Pourquoi Billy Graham[15] met-il de côté le fait que l’Église catholique romaine est gouvernée par un pape, que la Tradition est pratiquement mise sur le même pied que l’Écriture, que la vierge Marie est immaculée et qu’elle est la mère de Dieu[16], que la prière pour les morts existe toujours, de même que le purgatoire, le culte des reliques, etc. ? Pourquoi les responsables des Églises évangéliques, loin de désapprouver cette façon de faire, préfèrent-ils fermer les yeux… Il y a là un mystère insondable.
Un vrai ministère est l’affaire de tous, de tous les croyants c’est-à-dire de l’Église. N’importe quel ministère, pastoral ou itinérant, doit être soumis à l’autorité de l’Écriture Sainte ainsi qu’à celle de l’Église. Lorsque Paul et Barnabas furent envoyés pour leur premier voyage missionnaire par les anciens de l’Église d’Antioche, ils exercèrent leur ministère en fonction des Églises locales. Paul et ses compagnons n’étaient pas des ministres indépendants des besoins des Églises. Bien au contraire ! Ils partagèrent la vie des Églises avec tout ce que cela comporte, avec les joies comme avec les souffrances, les leurs et celles des autres, en toute simplicité !
Conclusion
Alexandre Vinet a écrit quelque part qu’il faut de la charité pour les personnes et non pour les idées[17]. Et c’est vrai ! Pour toutes les personnes, car elles sont des créatures faites à l’image de Dieu. Nous ne devons pas critiquer les personnes. Un verset dans la Bible à lui seul nous montre bien ce que nous devons faire : L’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux. Mais Jude ajoute aussitôt : Que le Seigneur te réprime (Jude 9). C’est clair : seul le Seigneur Jésus-Christ, seul Dieu lui-même, détient la prérogative du jugement. Les mauvaises actions des hommes seront jugées par Dieu et non par les hommes. Certes le magistrat est serviteur de Dieu pour le bien des hommes (Romains XIII) mais la justice terrestre est combien faillible tandis que celle de Dieu est juste.
Pour les idées il en va bien différemment. Chaque idée passe aussitôt dans le domaine public. Elle est interprétée, commentée, parfois avec passion. Les propos tenus sur tel écrit, sur telle œuvre artistique peuvent atteindre une intensité polémique extrême. Personne ne s’offusque des attaques des critiques. Il s’agit d’un fait courant. Heureusement, car s’il en allait autrement, la saine liberté d’expression n’existerait plus.
Il serait souhaitable que nous chrétiens nous puissions, nous aussi, exercer un droit de regard, appliquer un regard critique objectif sur les œuvres et sur leurs corollaires, les pratiques, des ministres et autres serviteurs de Dieu haut placés. Non pas, bien sûr, pour démolir, mais pour exhorter et édifier. L’Église, nous n’en doutons pas, s’en porterait beaucoup mieux. Tant que les ministres, quelque puisse être leur rang, refuseront la répréhension fraternelle, l’Église persistera à connaître des moments difficiles.
Nous désirons ardemment le réveil de l’Église ? Alors acceptons, et nous les premiers, d’être humiliés par Dieu et d’être repris aussi par des hommes, véritablement inspirés par la Parole de Dieu ; comme le fut le roi David lorsqu’il fut repris par Nathan le prophète. Si nous reconnaissons notre faute, Dieu alors bénira et le Réveil ne manquera pas de venir. Mais la question demeure : Sommes-nous prêts à marcher dans un tel chemin ?
Paul RANC[18]
[1] Juan Carlos ORTIZ : Disciple, Éditions Messages, Melun.
[2] Op. cit. p. 14. C’est nous qui soulignons.
[3] Op. cit. p. 165. C’est nous qui soulignons.
[4] Op. cit. pp. 164-165. C’est nous qui soulignons.
[5] Selon Ortiz (p. 66), le Père, le Fils et le Saint-Esprit seraient une purée de trois pommes de terre ! Et Jésus, parait-il, a faim de pomme de terre (sic), etc.
[6] Un pasteur nous disait un jour : « Le problème du chrétien, c’est un problème de cohabitation ! L’Esprit de Dieu et l’esprit de l’homme habitent le même corps. Quand l’homme agit, est-ce Dieu ? est-ce l’homme… » Cruel dilemme !
[7] Hector Berlioz était un compositeur réputé. C’était aussi un critique musical très redouté. Ses chroniques sont des chefs-d’œuvre de prose.
[8] Ceci fut le cas pour la 2ᵉ symphonie de Gustav Mahler.
[9] De la prison à la louange de Merlin Carothers, La 4ᵉ dimension de Yonghi Cho.
[10] Les Vaudois ont l’habitude de dire, mi-sérieux, mi-plaisant : « Ni pour, ni contre. Bien au contraire ! »
[11] A.-R. KAYAYAN : Perspectives Réformées, N’ 2, 1975, p. 2. Nous soulignons.
[12] Obnubile : lit, couvre de nuages.
[13] Par la repentance nous entendons la confession par l’Église de sa faiblesse. Son manque d’amour, de puissance et de sanctification sont manifestes. Seule une puissante onction de l’Esprit-Saint, suivie d’une profonde humiliation des croyants, permettrait à l’Église d’être il nouveau le signe véritable et authentique de la présence de Dieu sur notre terre.
[14] Jésus a pratiqué ce don : « Il voyait Satan tomber du ciel comme un éclair ». Pierre discerne quel est l’esprit qui agit en Ananias et Saphira, etc.
[15] Billy Graham aurait accueilli les pèlerins venus adorer la Vierge dans le sanctuaire de la Madonne noire en Pologne.
[16] Dans le sens de mère de Celui qui est Dieu, Jésus-Christ homme, cette expression est tout à fait acceptable. L’Église catholique romaine fait bien plus. Elle accorde à Marie des attributs qui sont ceux de Dieu Lui-même en faisant d’elle une co-rédemptrice, une médiatrice, la mère de l’Église, etc. (Rédaction).
[17] La Bonne Nouvelle, N’ 4, juillet-août 1988, p. 52.
[18] Paul Ranc est un prédicateur indépendant et auteur de plusieurs livres dont, « Le bonheur il tout prix et La Rose-Croix, mythe ou réalité? » Il vit à Lausanne