Correspondance relative aux dégâts spirituels des activités de Jeunesse en Mission en Suisse romande

par | Résister et Construire - numéros 24-25

Nous reproduisons ces quelques lettres qui montrent qu’il est possible pour de simples chrétiens animés d’un amour réel pour la Bible de se rendre compte de l’orientation morale et spirituelle néfaste de Jeunesse en Mission. Pour votre information, l’auteur des textes suivants, M. Christophe Demierre, est vigneron dans la région de Vevey. Voici ce qu’il écrivait dans une lettre semi-ouverte adressée à quelques amis le 18 novembre 1992 :

« Permettez-moi de vous faire parvenir une courte réflexion sur Jeunesse en Mission, sous la forme d’une lettre envoyée à un cher frère. Par égard pour lui, aucun nom ne sera mentionné dans le texte.

Le flou doctrinal et les pratiques parfois douteuses du mouvement dit charismatique deviennent inquiétants. Mais ce qui est le plus alarmant c’est de constater avec quelle facilité de très nombreux chrétiens se laissent séduire par les idées qu’il propage.

Quand on sait le nombre de jeunes (et moins jeunes) qui ont fréquenté des églises pendant plusieurs années, et qui actuellement sont en traitement psychiatrique (à ma connaissance 7 jeunes dans la seule région veveysanne), ne pensez-vous pas qu’il y ait là matière à réflexion ? Mais est-ce bien étonnant, alors que l’on constate souvent que dans les cultes les vérités essentielles, les fondements de la foi, sont escamotés au profit d’une soi-disant liberté d’action du Saint-Esprit ? On renonce à utiliser ses facultés intellectuelles, à réfléchir honnêtement et en profondeur sur la saine doctrine, pour ne plus s’appuyer, en définitive, que sur ce que l’on ressent ou, pire, sur ce que l’on lit dans tel ou tel livre de témoignage ou que l’on entend de la part de tel ou tel évangéliste.

N’est-ce pas oublier que, lorsque nous étions sans Dieu, morts dans nos péchés, c’est justement comme cela que nous vivions : selon nos sentiments, nos idées, nos convoitises, bref selon notre chair ? Alors si aujourd’hui nous professons Christ, il faut que nous cessions de nous confier dans la chair pour nous confier uniquement en Dieu, c’est-à-dire dans sa Parole, dans la saine doctrine. C’est l’Évangile qui libère les hommes de leurs péchés, de leurs prisons, et non pas une quelconque pratique charismatique exaltée. L’Église a grand besoin de revenir, comme au temps de la Réforme, à un enseignement solide et fidèle des Écritures ; c’est alors seulement qu’elle saura résister aux tentations et séductions du prince de ce monde. Que notre Seigneur prenne pitié de nous et nous vienne en aide à nous qui sommes ses enfants. »

Christophe Demierre,

Vevey, le 18 novembre 1992.

Christophe Demierre précise ici la signification de la méthode de cure d’âme appelée le fil à plomb :

« Le « fil à plomb », terme improprement tiré du chapitre 7 du livre du prophète Amos, poursuit le dessein d’aligner la vie du croyant sur la rectitude de Dieu (= « fil à plomb divin »). Organisées sous la forme de séminaires de quelques jours et placées sous la responsabilité d’une personne exerçant un « ministère » de relation d’aide (par exemple le Dr Bruce Thompson de JEM, initiateur de cette technique de cure d’âme), les rencontres du « fil à plomb » devraient aider les participants à guérir intérieurement de blessures du passé, afin de vivre dans la liberté que Jésus-Christ leur a acquise à la croix. À cette fin, dynamique de groupe, psychologie et psychanalyse, « prophéties » et révélations extra-bibliques, écoute intérieure et sentimentalisme se taillent la part du lion. Alors que la Parole de Dieu, elle, ne constitue plus qu’un alibi en forme de support. On apprendra à y lire entre les lignes et à y écarter la saine doctrine, en sorte que la Bible devienne le certificat de légitimité de ces séminaires. »

Voici le texte de sa lettre envoyée à ce frère :

« Aujourd’hui, lors d’une discussion j’ai appris que pendant cette semaine tu passes par le « fil à plomb » de Jeunesse en Mission. Cette nouvelle, même si elle ne me surprend pas beaucoup, m’a, au premier abord, procuré un choc. En effet je sais bien que […] et toi avez passé, ce dernier été, de très riches moments sous l’étendard de JEM. Je ne t’en avais jamais parlé franchement, mais maintenant je te le dis : je n’ai pas du tout été enthousiasmé lorsque vous m’aviez informé de votre départ. Et voilà qu’aujourd’hui j’apprends que toi aussi tu t’es laissé séduire par ce séminaire du « fil à plomb ». Sincèrement cela m’attriste.

Disons-le tout net : s’il est peut-être possible que JEM fasse du bon travail dans le tiers-monde, malheureusement les activités de cette organisation, ici en Suisse romande, m’écœurent profondément. C’est la séduction qui pénètre dans l’Église. Même des communautés mennonites ne parviennent pas à résister à cet envahisseur qui est passé maître dans l’art d’exploiter la crédulité des jeunes et le sentimentalisme d’un peuple nombreux.

Il est vrai que Jésus est prêché. Mais de quel Jésus s’agit-il ? Ne serait-ce pas là l’idole d’une religion fondée avant tout sur les expérimentations de ses membres, expériences provoquées bien souvent par des pratiques étrangères à l’enseignement biblique ? La recherche de sensations, d’émotions, de guérison instantanée, d’un réveil facile, tout cela par l’intermédiaire d’innombrables et onéreux séminaires, de « marches pour Jésus » et autres « concerts de louange », tout cela dénote une inquiétante immaturité spirituelle. Car là où on aurait désiré voir un peuple de chrétiens cheminant par la foi, dans la repentance et l’humilité, on rencontre en fait un peuple qui, plein d’orgueil et avide d’expériences, marche par la vue, par ses sensations. Là où il aurait dû s’appuyer sur la seule grâce de Dieu pour son salut, sur l’œuvre parfaite du Seigneur Jésus-Christ, il a préféré s’appuyer sur sa pratique spirituelle ou, nous pourrions dire aussi, sur sa propre conception de la vie chrétienne. Là où l’enseignement des Saintes Écritures aurait dû suffire pour apprendre à vivre selon Dieu, il a préféré écouter des fables, se laissant séduire par le charme et les discours habilement conçus de nombreux prédicateurs.

Ainsi le chrétien ne trouve plus sa force et sa vie dans le Seigneur Jésus-Christ, mais dans des expériences charismatiques, dans des séances de cure d’âme et de relation d’aide où l’on ne cesse de piocher dans le passé, dans des « fêtes de louange », des concerts de « rock chrétien » ainsi que dans d’autres divertissements teintés d’évangélisme. N’est-ce pas là se confier dans la chair ?

Je m’arrête ici, et te pose une seule question : le « fil à plomb » trouve-t-il sa justification dans l’enseignement du Christ ou de ses apôtres ? Si ta réponse est positive je te prie de me le faire savoir en m’indiquant les références bibliques. Si par contre elle est négative, alors nous avons là à faire à une doctrine de démons, la séduction de l’ange de lumière.

Puisse notre Dieu nous délivrer de nos œuvres mauvaises et nous aider à marcher humblement devant sa face, nous reposant entièrement dans l’œuvre parfaite du Seigneur Jésus-Christ. Dans l’attente de tes nouvelles, je t’adresse toute mon affection dans le Seigneur.

Christophe Demierre,

Vevey, le 17 novembre 1992

 

Christophe Demierre, suite aux réactions que ne manqua pas de produire cette lettre, poursuivit sa réflexion dans une étude substantielle consacrée à la « guérison intérieure » que nous reproduisons intégralement :

« Dans un précédent courrier, il m’était apparu nécessaire de susciter une réflexion sur le bien-fondé du séminaire « fil à plomb » de Jeunesse en Mission. Profitant de l’occasion, nous nous étions penchés sur la séduction qu’incarne cette organisation. Aujourd’hui je vous propose d’aller un peu plus loin en essayant d’étudier sommairement une pratique que JEM s’est plu à propager dans le monde entier : le « ministère » de relation d’aide avec guérison intérieure.

Le « ministère » de relation d’aide avec guérison intérieure

Ce « ministère », tel qu’il est pratiqué dans nos milieux évangéliques, presque institutionnalisé ou dogmatisé, nie la pleine autorité des Écritures comme seule référence à laquelle le chrétien peut et doit se conformer pour vivre selon Dieu. Si cette nouvelle doctrine ne s’appuie que sur des spéculations, sur des versets bibliques sortis de leur contexte ou dont le sens a été tordu, la parfaite délivrance (ou guérison, liberté, en un mot le salut) accomplie une fois pour toutes à la croix, et qu’on obtient par la foi, s’appuie, quant à elle, sur des passages entiers de l’enseignement apostolique[1]

Les docteurs de la guérison intérieure prétendent qu’un chrétien, un homme pleinement racheté par le sang du Christ, peut encore être lié par son passé, par un péché ou par une blessure qui aurait pu l’affecter dans sa jeunesse, ou même alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. « Blessé », tel est le diagnostic que nos médecins de l’âme tamponnent sur le certificat de baptême de bien des membres d’églises, sans d’ailleurs que ces derniers aient forcément pu donner leur avis là-dessus. Et comme les assemblées comptent un nombre important de blessés,[2] il s’agit, puisque l’Évangile manque d’efficacité pour celui qui a cru, de s’employer à extirper le mal par des méthodes peu recommandables.[3] Mais qu’importe la méthode, « ça marche, je l’ai expérimenté ! » Oui, c’est bien le mot à employer, et nous nous appuyons ici sur la clé de voûte sans laquelle nous n’entendrions plus parler de guérison intérieure : l’expérience. Je l’ai expérimenté donc cela est vrai, et même légitime. Ou, en d’autres termes, ma foi ne repose plus sur les affirmations de la seule Parole de Dieu, mais sur l’expérimentation d’une vie spirituelle où l’intervention d’une tierce personne exerçant un « ministère » de relation d’aide ou de guérison est pratiquement indispensable si je désire devenir vraiment libre.

Eh bien, sous réserve de quelques nuances (voir plus loin), nous dirons que tout cela relève du blasphème à l’égard de notre Seigneur Jésus-Christ car :

  1. La Parole de Dieu est tordue ou ignorée afin de légitimer ces pratiques.
  2. Le sacrifice du Christ à la croix manque d’efficacité, puisque le chrétien a encore besoin des prières des frères afin d’être délivré de son péché, de son passé et de toutes sortes d’« esprits ».
  3. Le Christ n’est plus le seul médiateur entre Dieu et les hommes, car l’intervention de « spécialistes » de la guérison s’avère nécessaire pour être pleinement délivré.
  4. Après « Expo Tabernacle », dans les murs de la Ligue pour la Lecture de la Bible, à Vennes (au-dessus de Lausanne), c’est comme si quelques-uns voulaient aussi remettre un voile neuf dans le temple, afin de cacher la perfection et la splendeur de l’œuvre du Seigneur Jésus à Golgotha :

Quelques nuances

Voyons maintenant quelques nuances, ou remarques, qu’il est juste d’apporter :

  • Certainement, bien des membres d’églises auraient grand besoin de guérison, de délivrance de leur péché. Mais au fait : ces gens-là sont-ils réellement nés de nouveau ?
  • Nous ne voulons pas prétendre, dans tout ce qui précède, que le chrétien doit se tirer d’affaire tout seul, qu’il peut se passer des frères et sœurs pour grandir dans la foi. Non. Pas du tout. Au contraire, la communion fraternelle est indispensable ; et nous reconnaissons aussi que des chrétiens authentiques passent par de réelles difficultés, spirituelles ou autres. Ces personnes-là réclament une aide attentive de la part de l’Église : encouragements, exhortations, avertissements, consolation et surtout enseignement de la sainte doctrine de Dieu, sans laquelle il n’y a pas de vraie foi.
  • Il est certain que chacun d’entre nous, dans une certaine mesure, est marqué par son vécu : déchirements, douleurs, rejets, divorce, maladie, accident, décès, dénuement, emprisonnement, sans oublier son propre péché. Mais remarquons bien que tout cela appartient au passé et que :
    1. les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
    2. Jésus-Christ a réellement tout porté à la croix, assurant une pleine liberté à quiconque se confie en Lui.
    3. La Parole de Dieu ne nous exhorte pas à nous débattre avec notre passé, mais à renoncer à nous-mêmes et à marcher en nouveauté de vie en nous appuyant sur ses promesses. C’est là le chemin de sanctification dans lequel notre Seigneur nous ordonne de marcher ; et c’est Lui qui nous précède et nous conduit.
  • Comme nous l’avons vu au point précédent, notre vécu nous influence certainement dans notre vie d’aujourd’hui, dans les orientations que nous prenons, les choix que nous faisons. Ces influences se traduisent aussi bien par de bonnes actions que de mauvaises. Les bonnes naissent par la grâce de Dieu, les mauvaises, elles, du cœur de l’homme. Imaginons maintenant une personne marquée (ou blessée) par un viol vécu dans sa jeunesse. Ce péché sort du cœur même du violeur, ce violeur n’étant qu’un juste produit de la chute d’Adam. Si bien que, dans ce monde douloureusement éprouvé par le péché, le viol (qui n’est ici qu’un exemple pour illustrer notre propos) appartient au déroulement normal de l’histoire des hommes. Et je vais me risquer à dire, sinon à affirmer, que la souffrance (ou la blessure) est normale dans un tel monde soumis au péché, et cela même pour le chrétien.[4] En effet, ce que j’ai vécu je l’ai vécu et cela fait partie maintenant de ma personne. Et c’est là justement qu’intervient la grâce magnifique et extraordinaire de Dieu : malgré mon passé, quel qu’il soit, Il me donne la capacité, lorsque je renonce à moi-même et me confie dans l’œuvre parfaite du Seigneur Jésus-Christ à la croix, de vivre une vie entièrement nouvelle. Certes c’est un chemin difficile et parsemé d’embûches qui s’ouvre devant moi ; mais l’existence n’est-elle pas à ce prix ? Et d’ailleurs qu’importe, puisque je sais que rien ne peut m’arriver hors de la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

En conclusion

Souvenons-nous que ce n’est que par la grâce de Dieu que nous parvenons à progresser dans la sanctification, car Il nous a sauvés, et Lui-même produit maintenant en nous le vouloir et le faire. Et puis rappelons-nous aussi que tant que nous vivrons sur cette terre nous aurons à nous battre contre le péché, et premièrement contre celui de notre propre chair. Il est indéniable que le chrétien ait parfois besoin de partager ses souffrances et ses luttes avec d’autres frères dans la foi ; indéniable également que Dieu peut parler et agir au travers de tels entretiens. Cependant ceux-ci doivent rester conformes à l’enseignement biblique : c’est par la repentance et la foi que l’on obtient le salut[5] et c’est par l’obéissance à la Parole de Dieu que l’on progresse dans la sanctification. Mais comment progresser dans la foi et l’obéissance, si nous sommes ignorants de la vérité que seules les Écritures peuvent nous révéler par le Saint-Esprit ? Telle est bien le triste état de l’Église aujourd’hui. Alors osons poser quelques questions :

  • Est-il admissible de séparer la personne du Christ de son enseignement ?
  • Qui a la foi, selon la doctrine biblique ?
  • Qui donc aime la vérité davantage que son frère, que sa sœur, que son église ?
  • Qui préfère la vérité à sa propre conception de la vie chrétienne ?
  • Qui est prêt à exposer sa propre expérience à la lumière de la vérité biblique ?
  • Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?

Avant de terminer, écoutons un père de l’Église, Jean Chrysostome (né entre 344 et 354). Nous tirons ce texte sur l’abondance de la grâce de son commentaire sur l’épître aux Romains :

« … nous n’avons pas reçu la seule quantité de grâce nécessaire, mais pour la rémission du péché, bien davantage : nous avons été délivrés du châtiment, nous nous sommes débarrassés de tout mal, régénérés d’en haut ; après avoir enseveli le vieil homme, nous sommes ressuscités, nous avons été rachetés et sanctifiés, nous sommes devenus frères du Fils unique ; établis cohéritiers et membres de son corps, nous faisons partie de sa chair et sommes unis à lui comme le corps l’est à la tête. C’est tout cela que Paul appelle l’abondance de la grâce et il nous prouve que nous n’avons pas reçu un simple remède pour guérir notre blessure, mais la santé, la beauté, l’honneur, la gloire et des dignités qui dépassent largement notre nature. Chacune d’entre elles était capable par elle-même de détruire la mort. Mais quand elles concourent toutes ensemble, on ne peut alors voir apparaître ni trace ni ombre de la mort qui a complètement disparu. »[6]

Christophe Demierre

Vevey, le 18 décembre 1992

 

[1]      Voyez dans votre Bible les textes suivants que M. Demierre citait complètement en annexe de son étude : Romains 8:8 –12 ; 7:14 –8:1 ; 2 Corinthiens 5:16–17 ; Galates 2:20 ; Éphésiens 5:8–17 ; Philippiens 3:12–14 ; Colossiens 1:10–14 ; 1:21–23 ; 2:5–15.

[2]      La recherche dans une concordance des mots blessé, blesser et blessure, révèle que l’enseignement du Christ et des apôtres ignore ces trois termes dans le sens où l’utilisent tous ceux qui ont vécu des expériences dans la guérison intérieure.

[3]      À moins de lire entre les lignes, ou de tordre le sens des Écritures, nous ne trouvons à aucun moment, dans les paroles du Christ et des apôtres, un enseignement sur la relation d’aide accompagnée de guérison intérieure.

[4]      Nous avons entendu ou lu des témoignages de chrétiens emprisonnés et torturés pour leur foi. Quelles n’ont pas été les souffrances physiques endurées à la suite des coups, mais aussi les souffrances intérieures, psychiques, à cause des atrocités vécues et vues. Beaucoup de ces personnes, des chrétiens que nous prendrions en exemple, sont marqués à vie par ce passé horrible. Certains en ont même perdu la raison, mais pour eux c’était le prix à payer pour obtenir la couronne de gloire.

[5]      Le salut englobe la guérison intérieure. Elle n’en est nullement distincte. Ainsi, de même que pleinement délivré du péché nous tombons encore, nous sommes pourtant pleinement libres à l’égard de notre passé, même si nous avons parfois quelque difficulté à le réaliser. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous ne pouvons pas nous confier dans ce que nous ressentons mais bien dans ce qu’affirme la Parole de Dieu.

[6]      Jean CHRYSOSTOME : Jean Chrysostome commente Saint-Paul. Commentaire sur l’Epître aux Romains. Homélie 10 (pages 89 et 90), Collection « Les Pères de la Foi », Desclée de Brouwer, Paris, 1988