La vérité dans la charité[1]
Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. (I Thessaloniciens 5:21)
C’est pour moi un grand plaisir d’accueillir à La Proue le professeur Roberto de Mattei qui se trouve à nouveau parmi nous pour nous parler de son dernier livre[2] édité par l’Âge d’Homme. Au début de l’été 1993, le professeur de Mattei était déjà venu nous présenter son ouvrage De l’utopie du progrès au règne du chaos[3]. Il aura pour thème la figure remarquable de Plinio Corrêa de Oliveira défenseur brésilien de la Chrétienté et maître à penser de la contre-révolution catholique au XXᵉ siècle.
En préface à cette conférence, laissez-moi brièvement évoquer devant vous le caractère assez particulier de la Librairie qui vous accueille et par ce biais vous introduire dans ce que nous appelons l’œcuménisme robuste. Il s’agit d’une poursuite commune vigoureuse de la Vérité, démarche qui se trouve en opposition flagrante à cette recherche maladive d’une unité qui se fait au prix de concessions et de compromissions, et d’une mise en commun des faiblesses des uns et des autres. Ceci n’est rien d’autre que la capitulation de tous devant le dénominateur commun spirituel et doctrinal le plus bas ; une unité faite de l’amalgame des erreurs partagées par tous. Cette démarche religieuse au caractère essentiellement diplomatique avantage celui qui est politiquement le plus fort. Un tel œcuménisme porte la marque de la duplicité et d’arrière-pensées ; et non celle de la droiture, de l’intégrité et de la franchise. Il a pour but final un véritable impérialisme religieux et non l’amour sincère de la vérité. C’est ici qu’il est important de rappeler la mise en garde de l’apôtre Paul qui écrivait à l’Église de Thessalonique fondée par ses soins ces paroles toujours si actuelles :
Nos exhortations ne provenaient ni de l’erreur, ni de motifs impurs, ni de la ruse ; mais comme Dieu nous a mis à l’épreuve pour nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons non comme pour plaire aux hommes mais à Dieu qui éprouve les cœurs.
Et il ajoute :
Jamais, en effet, vous le savez, nous n’avons usé de paroles flatteuses ; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. Nous n’avons pas cherché la gloire qui vient des hommes, ni auprès de vous ni auprès des autres. (I Thessaloniciens 2:3-6)
Que Dieu veuille que les rapports entre confessions chrétiennes puissent être animés par de tels sentiments, d’une telle clarté !
C’est un tel esprit qui caractérise la pensée de Plinio Corrêa de Oliveira lorsqu’il fustige ce qu’il appelle l’œcuménisme exaspéré. Cet œcuménisme,
[…] fait en sorte d’extirper tout caractère militant des relations entre l’Église catholique et les autres religions. Cet œcuménisme extrême s’appuie sur un relativisme ou syncrétisme religieux évident.
Il s’explique :
Il est maintenant opportun de faire une remarque. L’œcuménisme exaspéré produit chez les catholiques aussi bien que chez leurs frères séparés, qu’ils soient schismatiques, hérétiques ou autres, une confusion dramatique, sans doute une des plus tragiques de ce siècle déjà si lourd de désordres. En effet, il n’existe pas sur le plan religieux de plus grand danger que le relativisme. Il menace toutes les religions. Le catholique authentique, tout comme chaque frère séparé qui professe sérieusement sa propre religion, doit lutter contre lui. Dans cette perspective, cette lutte ne pourra réussir que si chacun s’efforce de conserver intact le sens naturel et spécifique propre à son credo, contre les interprétations du relativisme qui le déforment et le corrodent. Dans ce combat, l’allié du vrai catholique sera l’hébreu ou le musulman qui n’a pas de doute – pas seulement sur ce qui nous unit, mais aussi sur ce qui nous sépare. Ce n’est qu’à partir de cette position que le relativisme pourra être refoulé à toutes les frontières qu’il cherche à pénétrer. Ainsi, seulement, les échanges d’arguments sous leurs différentes formes – y compris la dispute pure et simple et la polémique – pourront contribuer à acheminer les esprits vers l’unité. « Entente claire, amitié longue », dit la maxime. Seule la clarté de pensée et d’exposé mène vraiment à l’unité. L’œcuménisme exaspéré qui porte chacun à occulter ou à sous-évaluer les vrais points de friction, mène à un régime de « maquillage » qui ne peut que favoriser le relativisme : l’ennemi puissant de toutes les religions[4].
Ce que nous poursuivons ici à La Proue, c’est une recherche, dans la foisonnante diversité des traditions humaines marquées par le christianisme, de l’unique et véritable tradition des apôtres, celle de l’Église de Jésus-Christ, Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
Illustrons notre propos par un exemple tiré de cette démarche. Grâce à notre constante recherche d’ouvrages encore disponibles chez l’éditeur, aptes à enrichir le stock de la Librairie, je suis tombé au début de 1997 sur un titre qui m’a beaucoup frappé : L’Écriture seule ?[5] de Florent Gaboriau, théologien et philosophe jésuite, éminent spécialiste de la pensée de Thomas d’Aquin. Dans cet ouvrage percutant, Florent Gaboriau nous fait part des découvertes théologiques étonnantes faites par lui au cours des dernières années, découvertes qu’il exposait pour la première fois en détail dans cet ouvrage. En résumé, voici ce qu’il nous expliquait :
A) D’une part, si l’idée de l’Écriture seule exprimait manifestement la pensée des Réformateurs du XVIᵉ siècle, par contre il était frappant de devoir constater que l’expression sola scriptura se révélait être introuvable dans le corpus des œuvres de Martin Luther.
B) Mais que ne fut, d’autre part, son étonnement de découvrir l’expression sola scriptura explicitement et couramment utilisée par Thomas d’Aquin pour désigner l’unique source de la théologie. Car ce que Gaboriau a découvert, c’est que pour Thomas d’Aquin, la théologie n’était aucunement fondée sur une source double (comme c’est le cas pour la théologie romaine depuis le Concile de Trente), Écriture et Tradition, mais sur une seule et unique source, l’Écriture. La doctrine de la sola scriptura se trouvait ainsi mieux attestée chez Thomas d’Aquin que chez Martin Luther ! Des recherches ultérieures ont conduit Florent Gaboriau à découvrir que sur ce point Thomas d’Aquin ne faisait que s’appuyer sur la position explicite d’Augustin.
Nous avons ici affaire à ce que j’appellerais (avec Gaboriau) une avancée spectaculaire dans le débat œcuménique, avancée qui met en cause les positions doctrinales romaines durcies par les confrontations du XVIᵉ siècle avec la problématique réformée. Et, chose surprenante, la position des Réformateurs qui, sur ce point, était si opposée à celle de Rome, s’avérait être en fait celle du théologien scolastique dont Léon XIII, à la fin du XIXᵉ siècle, avait si vivement recommandé l’étude. Ainsi, Jean Calvin et Martin Luther, et l’ensemble des docteurs qui défendent l’héritage réformé confessionnel, se trouvaient sur ce point être en accord avec celui qu’on était venu à appeler le docteur commun de l’Église catholique romaine ! Tous, ils cherchaient à fonder la théologie sur une base exclusive : l’Écriture Sainte.
De l’autre côté, l’Église de Rome accomplissait une démarche semblable à celle des Protestants libéraux, en ajoutant au fondement unique de la doctrine sacrée, l’Écriture, sa propre tradition ecclésiastique. Car si, d’une part, les Protestants libéraux ajoutaient à l’Écriture leur tradition, celle du rationalisme critique individualiste ; de l’autre, l’Église romaine ajoutait elle aussi au témoignage de Dieu révélé dans la Bible une tradition humaine, celle d’un Magister dont les décisions prenaient dans les faits le pas sur la Sainte Écriture. Des deux côtés, une autorité purement humaine s’ajoutait à celle de l’Esprit Saint parlant exclusivement à l’Église par la Révélation des Écritures canoniques lue et méditée dans la communion de la tradition apostolique. Il faut cependant reconnaître que si la Critique protestante ou le Magistère romain détiennent une autorité allant au-delà de celle de l’Écriture, il s’ensuit que n’importe quelle position théologique pourra, si elle reçoit l’approbation – d’un côté du consensus des évêques sous l’autorité du pape, ou de l’autre d’un nombre suffisant de savants théologiens – devenir acceptable et normative. Une telle Église se place sous l’autorité d’une tradition simplement humaine. Ceux qui, par contre, se fondent sur le sola scriptura (qu’ils soient des théologiens scolastiques ou des docteurs de la foi réformée), doivent nécessairement considérer de telles théories extra-bibliques, c’est-à-dire sans fondement dans l’Écriture Sainte, comme ne constituant rien d’autre que des fictions théologiques purement imaginaires.
Un des aspects des plus intéressants de la situation théologique actuelle est que nous pouvons aujourd’hui constater des renversements doctrinaux assez remarquables. Nous voyons, d’une part, certains théologiens Protestants reconnaître qu’il existe une différence capitale entre la scolastique spéculative de théologiens et philosophes nominalistes comme Scot, Ockham et Biel des XIVᵉ et XVᵉ siècles (à laquelle se sont vigoureusement opposés les Réformateurs du XVIᵉ et celle), et celle, beaucoup plus biblique et réaliste, (au sens philosophique), pratiquée par les Anselme, les Bernard, les Thomas, les Bonaventure, les Bradwardine et les Wycliffe du XIIᵉ au XIVᵉ siècle[6]. D’autre part nous voyons certains théologiens et des philosophes catholiques romains se rapprocher, dans leur souci de fidélité à la Vérité de l’Écriture, c’est-à-dire à la Vérité de l’authentique sainte tradition apostolique, de positions traditionnellement considérées comme exclusivement réformées.
Lors d’un récent débat interconfessionnel aux États-Unis sur l’importance du droit naturel dans la réflexion éthique, il fut étonnant de voir un philosophe catholique thomiste de tendance relativement traditionaliste, Russell Hittinger, se faire le défenseur vigoureux de l’urgente nécessité de fonder une saine réflexion en droit naturel sur une loi divine transcendant les réalités sociologiques. Il était particulièrement frappant de le voir défendre une position éthique qu’il nommait explicitement théonomiste, tandis que ses collègues protestants se montraient pour leur part fortement intimidés par le consensus immanent et relativiste ambiant[7].
Pour conclure ces quelques brèves remarques qui se veulent une incitation à faire avancer de manière fructueuse le débat œcuménique, je suis heureux de pouvoir citer un remarquable philosophe italien qui fut, à Rome, d’abord votre maître puis votre collègue. En effet, cet été en Toscane, j’ai eu la joie de découvrir la pensée si éclairante et si courageuse du professeur Augusto Del Noce, qui, par souci de vérité et par une honnêteté intellectuelle exemplaire, a su sortir des sentiers battus de l’apologétique traditionnelle catholique pour aborder les causes véritables de la catastrophe spirituelle dans laquelle sombre toute la civilisation occidentale. Les quelques phrases qui suivent sont tirées de son ouvrage majeur, Il problema del’ateismo dont plusieurs parties ont été traduites en français, sous le titre un peu décevant de : L’irréligion occidentale.
Voici sa réinterprétation de l’explication catholique traditionnelle des causes (perçues comme étant essentiellement de source protestante) de l’émancipation de la pensée de l’Occident, de toute référence à la transcendance divine et de l’apparition conséquente de cet athéisme qui, depuis le dix-septième siècle, fonde l’essentiel de la philosophie européenne :
Car contrairement à l’opinion autrefois courante […] je pense que la philosophie allemande naît en vertu d’une opposition au protestantisme, bien qu’elle reste d’une certaine façon conditionnée par lui. J’estime aussi, contre la vieille opinion qui opposait philosophie moderne et « Contre-Réforme », que c’est précisément au sein de la Réforme catholique que sont apparus les thèmes critiques de la philosophie moderne[8].
Et dans son introduction à la traduction française de ce livre, Danilo Castellano commente la position de Del Noce en ces termes :
La philosophie moderne s’est caractérisée par la séparation qui, en réalité, est une opposition à la théologie et donc à la Révélation. Autrement dit, elle a été pensée contre le christianisme. Est-ce là un caractère historique, ou bien théorétique ? Si la réponse est affirmative, comme nous le pensons, cela ne revient-il pas à dire que la « philosophie moderne » se caractérise par son athéisme ou par son immanence radicale ? Cette perspective ne rapproche-t-elle pas Augusto Del Noce et Cornelio Fabro ?[9]
Quelles que puissent être les différences, certes importantes, qui séparent les positions que nous défendons ici à La Proue et celles de votre tradition chrétienne particulière, c’est pour nous un grand honneur d’avoir parmi nous un disciple de Plinio Corrêa de Oliveira et d’Augusto Del Noce, et c’est avec plaisir que je vous cède la parole.
Une application théologique : L’immaculée conception de la vierge Marie
L’affirmation par François Gaboriau du sola scriptura de Thomas d’Aquin jette une lumière toute nouvelle sur bien des questions théologiques. Prenons le dogme de l’immaculée conception de Marie proclamé par Pie IX en 1854 comme expression infaillible de la vérité[10], et celui de l’assomption de Marie proclamé vérité infaillible par Pie XII en 1950. Il ne saurait être question ici de mettre un instant en cause la reconnaissance envers Dieu, l’estime et le respect qui doivent être les sentiments de tout chrétien envers ce modèle de piété, d’humilité et d’obéissance que fut, et que demeure pour tous les siècles, la personne de Marie, mère virginale de notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils même de Dieu qui fut incarné en son sein.
Dans ce sens, il est intéressant de constater que parmi ceux qui n’ont guère appuyé (c’est le moins qu’on puisse dire !) la doctrine de l’immaculée conception, qui fut formulée pour la première fois en Angleterre à la fin du XIᵉ siècle, se trouvaient des théologiens de l’envergure d’un Anselme de Cantorbery[11], d’un Robert Grosseteste[12], d’un Bernard de Clairvaux[13], d’un Thomas d’Aquin[14] et d’un Bonaventure[15]. Tous ces éminents docteurs de la foi étaient animés à divers degrés par la conviction de l’autorité suprême de l’Écriture, lue au sein de l’Église de Dieu, pour la définition de la doctrine sacrée.
Plus frappant encore est de constater que celui qui fournit l’expression quasi définitive de la théorie de l’immaculée conception, Jean Duns Scot[16], est non seulement un théologien hautement spéculatif, mais également un maillon capital conduisant à l’apparition du nominalisme de Guillaume d’Occam au XIVᵉ siècle. Duns Scot, par l’univocité de sa démarche intellectuelle (il s’agit d’une prétendue prise directe de la raison sur la réalité et même sur l’essence divine), avait rompu la relation analogique normale entre les mots et les choses qu’ils nomment. Il ne lui restait alors qu’un pas à faire pour franchir la ligne instaurant une séparation de principe entre la doctrine sacrée, la théologie, et cette Parole biblique divine qui doit toujours la fonder. Avec une telle disjonction, la théologie devient indépendante de la Bible, et libre cours est alors donné à la spéculation théologique. Et c’est ce genre de spéculation qui a conduit à libérer le Magister romain de l’obligation de confirmer strictement sa doctrine au sens premier de la Sainte Écriture. La proclamation infaillible par Pie IX et Pie XII de dogmes impossibles à justifier bibliquement, tels ceux de l’immaculée conception et de l’assomption corporelle de Marie au ciel, en est le résultat inévitable[17].
[1] Allocution prononcée le 10 octobre 1997 à la Librairie La Proue.
[2] Roberto de Mattei, Le croisé du XXᵉ siècle. Plinio Corrêa de Oliveira, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1997.
[3] Roberto de Mattei, De l’utopie du progrès au règne du chaos, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1993.
[4] Roberto de Mattei, Le croisé du XXᵉ siècle. Plinio Corrêa de Oliveira, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1997, p. 270-271.
[5] François Gaboriau, L’Écriture seule ?, Fac Éditions, Paris, 1997.
[6] Voyez à ce sujet les références bibliographiques détaillées dans les trois derniers chapitres de mon livre, L’École et la Famille contre l’Utopie, à paraître prochainement aux Éditions L’Âge d’Homme.
[7] Michael Crombie (Editor), A Preserving Grace. Protestants, Catholics, and Natural Law, Eerdmans, Grand Rapids, 1997. Voyez également de Russell Hittinger, A Critique of the New Natural Law Theory, University of Notre Dame Press, Notre Dame, 1987.
[8] Augusto Del Noce, L’irréligion occidentale, Fac-éditions, Paris, 1995, p. 133.
[9] Op. cit., p. 13-14.
[10] Voyez sur cette question l’ouvrage de Jean-François Bonnefoy, Le vénérable Jean Duns Scot, Docteur de l’immaculée conception. Son milieu, sa doctrine, son influence, Casa Editrice Herder, Rome, 1960.
[11] Anselme ne croyait pas au caractère totalement immaculé de Marie. J.-F. Bonnefoy écrit à son sujet : « Il ne faut pas en conclure qu’elle a eu une pureté comparable à celle d’Adam. Ce privilège était réservé au Christ. » (op. cit., p. 25). Anselme, De la conception virginale.
[12] Robert Grosseteste dans son sermon Tota pulchra est décrit les diverses théories sur cette question mais ne se prononce pas. (Bonnefoy, op. cit., p. 14-16.) Voyez R. W. Southern, Robert Grosseteste. The Growth of an English Mind in Medieval Europe, Clarendon Press, Oxford, 1992, p. 318, note 42.
[13] Bernard de Clairvaux, dans sa lettre aux chanoines de Lyon, démontre que l’affirmation de la conception immaculée de Marie est une impossibilité théologique vu l’universalité du péché originel. Voyez l’article de Henri Barré, Saint-Bernard, Docteur marial, in : Saint Bernard Théologien, Analecta Sacra Ordinis Cisterciencis, Rome, 1953, p. 92-113.
[14] Sur la position de Thomas d’Aquin Bonnefoy écrit : « Comme ses prédécesseurs et ses contemporains, saint Thomas affirme expressément, en termes formels, que la future Mère du Christ avait contracté effectivement le péché originel. » Voyez Bonnefoy, op. cit., p. 54-56.
[15] Pour Bonaventure, la sanctification de Marie est conséquente au fait que, comme tous les êtres humains, elle avait été soumise aux conséquences du péché originel. (Bonnefoy, op. cit., p. 29-33.)
[16] Jean-François Bonnefoy, Le vénérable Jean Duns Scot, Docteur de l’immaculée conception. Son milieu, sa doctrine, son influence, op. cit.
[17] Voyez le chapitre consacré à L’immaculée conception dans l’ouvrage de Wladimir Guettée, De la Papauté, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1990, p. 225-247.