Méditation sur l’Épître de Paul aux Philippiens, chapitre 2 versets 1 à 11[1]
Philippes est la première ville de Macédoine que l’on atteint en arrivant par la voie maritime. Le chapitre 16 des Actes nous relate le passage de Paul dans cette ville avec, comme résultat, la conversion de Lydie, la marchande de pourpre, celle de la devineresse de laquelle Paul a chassé le mauvais esprit et celle du gardien de la prison dans laquelle Paul et Silas ont été enfermés. Ces quelques conversions, qui ont été suivies par d’autres, ont donné naissance à une Église qui était déjà bien constituée au moment où Paul écrit son épître, car il y est fait mention des anciens et des diacres (1:1).
Si l’on n’y trouve pas les graves problèmes de Corinthe ou les hérésies doctrinales comme chez les Galates, il semblerait qu’il y ait eu quelques problèmes relationnels (4:2) et des attitudes propres à créer des tensions (1:15 et 17). Aucune Église n’est à l’abri de ce genre de problème, tellement la nature humaine a tendance à se mettre en avant.
Un des motifs de cette épître, est que des nouvelles indiquant la menace de divisions et d’esprit de parti, ont incité Paul à les exhorter à rechercher l’unité de l’Esprit et à vivre cette unité dans le vécu quotidien. Il enjoint les chrétiens de Philippes et nous avec eux, à aligner leurs sentiments sur ceux de Jésus-Christ. Car il convient de le souligner, rien n’est jamais acquis en ce domaine et c’est un exercice quotidien que de choisir la dernière place selon l’enseignement de Jésus : Lorsque tu seras invité […] ne te mets pas à la première place […] Mais […] vas te mettre à la dernière place (Luc 14:8 et 10).
L’apôtre connaît une joie qu’aucune épreuve ne peut altérer, mais il dit que cette joie peut être rendue parfaite, autrement dit, augmentée, si les Philippiens ont entre eux une parfaite unité : Même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée (v. 2).
Il est clair que cette unité doit être fondée sur une étude et une écoute permanente de la Parole de Dieu, sinon elle tombe dans les pièges du subjectivisme. De la première Église, celle de Jérusalem, dont il est dit qu’ils n’étaient qu’un cœur et qu’une âme, il nous est dit aussi qu’ensemble ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres (Actes 2:42). Il faut cependant ajouter qu’une parfaite compréhension doctrinale ainsi qu’une unité absolue sur ce terrain-là ne gomme pas automatiquement les tensions, voir les divisions.
Un point important est à souligner : ceux qui ont connu l’amour de Dieu, doivent le manifester sans réserve ni discrimination. Lire à cet effet Jacques chapitre 2:1 à 11. Le piège de la discrimination est très subtil et personne ne peut se prévaloir d’y avoir échappé.
Le terme riche utilisé par Jacques, n’est pas seulement en rapport avec la richesse matérielle bien que celle-ci entre pour une bonne part dans la considération que l’on a d’une personne. Il y a dans l’Église, comme dans la société en général, des personnes dotées d’une intelligence plus élevée que la moyenne ou qui ont un tempérament qui fait qu’on les met plus facilement en avant et pour lesquelles on a tendance à manifester plus d’égards que pour les gens d’humble condition. Aux yeux de Dieu, c’est une transgression de la Loi, autrement dit : un péché. Et pour tout péché, il n’y a qu’un remède : la repentance. Mais il y a aussi une bonne nouvelle. C’est que pour ce péché comme pour tous les péchés confessés et abandonnés, Dieu donne son pardon en vertu de sang du Christ versé à la croix.
Et ensuite : Aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour est de Dieu et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu, et encore : Bien-aimés, si Dieu nous aima ainsi, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres (1 Jean 4:7 et 11). Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire (v.2).
En dénonçant ceux qui annoncent l’Évangile par envie et par esprit de dispute (Phil. 1:15 et 17) Paul affirme cependant se réjouir de ce que Christ n’en est pas moins annoncé (v. 18), démontrant par là son détachement de sa propre personne. Il vit dans le concret de sa situation, c’est ce qu’il ordonne aux Philippiens et à nous ici et aujourd’hui.
Frères et sœurs, lorsqu’une œuvre ou une responsabilité est accomplie dans l’Église par une personne qui le ferait dans l’intention de nous reléguer au second plan, sommes-nous capables de nous réjouir parce que, malgré tout, l’œuvre de Dieu se fait ? Quoi que nous en pensions, c’est cela qui nous est demandé puisque Paul dit encore, dans cette même épître, chap. 3:17 : Soyez ensemble mes imitateurs.
Ensuite il les exhorte à renoncer à la vaine gloire. Calvin commente ici :
« Vaine gloire, signifie toute gloire de la chair, car qu’ont les hommes pour se glorifier en eux-mêmes, sinon la vanité »[2]
Mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-même (v. 3b). Ce n’est pas le dénigrement de soi-même, qui n’est d’ailleurs qu’une forme d’orgueil, qui nous est proposé ici, mais une juste appréciation de ce que nous sommes. Car nous n’avons rien qui ne nous ait été donné par la libre et souveraine grâce de Dieu. « C’est une juste estimation des dons de Dieu et de nos infirmités propres. », écrit encore Calvin. Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu ? (1 Cor. 4:7).
Nous sommes exhortés à marcher dans l’humilité sans nous prévaloir par rapport aux autres. Je dis à chacun de ne pas avoir de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a donnée à chacun (Rom. 12:3). La trop haute opinion de soi, le complexe de supériorité, peut provoquer des ravages dans l’Église, dans n’importe quelle Église, même la plus orthodoxe. Ce n’est qu’en regardant vers la croix que l’on peut être gardé de ce piège. Car en regardant vers Celui qui a été crucifié pour nous et à cause de nous, on peut réaliser ce qu’est réellement notre nature d’homme pécheur. Nous sommes égocentriques, égoïstes, ramenant tout à nous-mêmes. D’où les tensions et les divisions. Mais lorsque la grâce nous a vraiment touchés, nous sommes en mesure de suivre ce que dit Paul au verset 4 : Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. C’est l’accomplissement du commandement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Dans la lettre aux Romains, chap. 15:2-3, Paul écrit : Que chacun d’entre vous plaise à son prochain en vue de l’édifier. Car le Christ n’a pas recherché ce qui lui plaisait. C’est ici que Paul propose à ses lecteurs le suprême exemple de Jésus-Christ : Ayez en vous (entre vous) les sentiments qui étaient en Jésus-Christ (v. 5). Darby traduit ainsi : Ayez en vous les pensées qui étaient en Jésus-Christ. Le terme pensées me paraît être plus propice que celui de sentiments.
Les sentiments échappent souvent à notre contrôle et sont sujet à fluctuations, tandis que la pensée, étant du domaine de la volonté, est contrôlable. Autrement dit, nous devons aimer notre prochain toujours et en toutes circonstances et pas seulement quand on en sent le désir. Tel était l’amour de Jésus-Christ.
La vie que nous avons en Christ doit modeler notre comportement à l’égard des autres et influencer notre communion fraternelle en ses diverses applications et expressions. Si la vaine gloire est un vain désir de se mettre en avant, Jésus-Christ en qui habite corporellement toute la plénitude de la divinité (Col. 2:9) n’a pas voulu se prévaloir bien qu’il en eut le droit car, […] existant en forme de Dieu n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu (v. 6). Être égal avec Dieu, était une position qui lui appartenait indiscutablement, mais il ne s’est pas attaché à ses prérogatives d’égalité avec Dieu. Pour lui, cette égalité n’était pas un prix à gagner, ni un vol qualifié pour qu’il s’en empare. Dieu de toute éternité, il le restait, même dans son abaissement. Il pouvait dire en toute vérité et sans exagération aucune : Avant qu’Abraham fût : Je suis ! (Jean 8:58).
À ce sujet, Calvin écrit : « Puisqu’il était tel, il pouvait montrer qu’il était égal à Dieu sans rien dérober ou faire tort à qui que ce soit. » Commentant encore le v. 6 Il écrit : « Il savait bien que cela lui était permis et qu’il avait le droit de le faire, afin que nous sachions que son abaissement a été volontaire […] ». Dans son étude sur l’épître aux Philippiens, J-N. Darby écrit : « Son humiliation même est la preuve qu’il est Dieu. Dieu seul pouvait quitter son premier état dans les droits souverains de son amour », et encore : « [.…] tout a son origine dans la divinité de sa personne : l’amour, l’anéantissement, l’humiliation. Rien de cela n’aurait pu être, ni n’aurait eu sa valeur sans cela. »
Mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes (v. 7). Ce texte ne signifie pas que Jésus s’est défait de sa nature divine. L’Évangile nous le présente parfaitement homme : Jésus, fatigué du voyage était assis […] (Jean 4:6). Dans la barque, nous le voyons gagné par le sommeil : […] et lui, il dormait à la poupe sur le coussin (Marc 4:38). Mais il apparaît aussi parfaitement Dieu quand il apaise la tempête (v. 39). Voici ce qu’en dit encore Calvin : « Christ n’a pas renoncé à sa divinité ; mais il l’a tenue cachée […] ainsi, il s’est démis de sa gloire devant les hommes, non point en la diminuant mais en la tenant cachée. »
Christ est tout entier Dieu manifesté en chair (I Tim. 3:16) devenant semblable aux hommes. Christ s’est mis au rang des hommes, de sorte, qu’en apparence, il ne différait enrien de la nature humaine, participant à la condition commune des hommes. La Parole a été faite chair (est devenue chair) (Jean 1:14). « Ce verset ne comporte aucune allusion au fait que la Parole ait cessé d’être ce qu’elle était auparavant [.…], elle ne se transforme pas en chair, changeant ainsi l’essence de sa nature. Elle était le Fils éternel, infini et inaltérable de Dieu et le resta [.…], le Seigneur Jésus-Christ, durant son séjour sur la terre, continua à être pleinement Dieu » (Stuart Olyott). « Jésus n’était pas Dieu, moins quelques attributs de sa divinité, mais Dieu, plus tout ce qu’il s’est approprié en revêtant l’humanité » (J. Packer).
Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (v. 8). « Adam, comme homme, a voulu se rendre semblable à Dieu [.…] étant en même temps désobéissant jusqu’à la mort. Christ quand il était en forme de Dieu, s’est anéanti […] de toute sa gloire extérieure, de la forme de Dieu il a pris la forme d’un homme. Et même quand il a été en forme d’homme, il s’est encore humilié » (Darby). Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance (És. 53:3). Il a été maltraité et opprimé et il n’a point ouvert la bouche. Calvin écrit : « En mourant de cette manière, il a été non seulement ignominieux devant les hommes, mais il a été aussi fait malédiction devant Dieu, car maudit quiconque est pendu au bois. » Tout cela, il l’a accompli avec une souveraine volonté. Personne ne m’ôte la vie, je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père (Jean 10:18).
« Christ nous est présenté comme modèle à imiter dans son humiliation volontaire, lorsque, par amour, il a pris la dernière place, la plus basse, dans laquelle nous sommes appelés à le suivre » (Darby). Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:15). C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre, (dans les lieux infernaux selon Darby) et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (v. 9, 10 et 11). Il y a, dans ce texte, une suite logique qui est conforme à la volonté divine et à tout l’enseignement de l’Écriture, à savoir que l’abaissement, l’humiliation précède la gloire.
Jésus-Christ enseignait ses disciples selon ces principes : Quiconque s’élève sera abaissé et quiconque s’abaisse sera élevé (Matt. 23:12). Les apôtres se situent dans la même ligne. Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera (Jac. 4:10). Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu afin qu’il vous élève au moment convenable (I Pi. 5:6). L’Ancien Testament également : L’orgueil d’un homme l’abaisse, mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire (Prov. 29:23). L’humilité précède la gloire (Prov. 15:33 et 18:12). L’Éternel [.…] abaisse et il élève (1 Sam. 2:7). Et Paul, au sujet des souffrances que nous avons à endurer : Car nos légères afflictions du moment produisent […] un poids éternel de gloire (I Cor. 4:17-18).
Dans son commentaire Calvin écrit à ce sujet : « En ajoutant la consolation, Paul montre que l’abaissement et l’humilité, que l’esprit humain fuit tant, sont des choses désirables » et encore, « quiconque donc s’humilie, sera semblablement exalté. Qui donc maintenant fera difficulté de s’abaisser, vu que c’est le moyen par lequel on monte à la gloire céleste. »
Cependant, il est important de souligner que, pour Jésus-Christ, son élévation n’est pas une chose qu’il s’est acquise par son humiliation. « Christ n’a rien acquis ni reçu pour soi, mais tout pour nous [.…] quel besoin avait-il d’une nouvelle exaltation, Lui qui était légal du Père ? » (Calvin). Dans sa prière sacerdotale, Jésus exprime en peu de mots le sens de son exaltation : Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fut (Jean 17:5). Si Jésus n’était pas Dieu, il n’aurait pas pu prétendre à cette gloire et il n’aurait pas été exalté. Dieu, à ce sujet est formel : Je suis vivant, je ne donnerai pas ma gloire à un autre (És. 48:11). Dieu ne pouvait glorifier que Lui-même. En glorifiant son Fils à sa droite, c’est-à-dire à égalité avec Lui, il atteste de manière irréfutable la divinité de celui qui est devenu homme tout en étant Dieu. Moi et le Père, nous sommes un (Jean 10:30). Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé (Jean 5:23). Paul, parlant de celui qui a été manifesté en chair, conclura en disant : […] élevé dans la gloire (I Tim. 3:16). Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps… nous le voyons couronné de gloire et d’honneur […] (Héb. 2:9) et assis à la droite de la majesté divine dans les cieux (Héb. 1:3) ; et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom (v. 9) ; […] devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur (Héb. 1 : 4).
« Le Nom est pris, ici, pour dignité ; […] Il déclare donc qu’une souveraine puissance a été donnée au Christ et qu’il a été placé au plus haut degré d’honneur, en sorte qu’on ne trouvera point une semblable dignité, ni au ciel ni sur la terre » (Calvin). Il s’agit d’un nom et d’une dignité propre à Dieu seul. Je suis vivant, tout genou se ploiera devant moi, et toute langue jurera par mon Nom (És. 45:23). Mais il convient de souligner, et c’est important pour nous, c’est que Jésus a été élevé à la fois retrouvant la place qui fut la sienne de toute éternité, et comme homme en tant que précurseur de l’humanité rachetée par son œuvre propitiatoire. Il est la tête du corps de l’Église […] le premier-né d’entre les morts (Col. 1:18)[…] Christ est ressuscité, il est les prémices de ceux qui sont morts (I Cor. 15:20). « Maintenant, Lui qui a été digne de toute éternité, quant à sa personne, d’être assis à la droite de Dieu, est comme homme, élevé par Dieu à sa droite » (Darby).
En Dieu le Fils nous avons : […] un souverain sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses, car il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre le péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Héb. 4:15-16). La présence de Jésus glorifié dans le ciel, assure notre défense contre toute accusation : Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste (I Jean 2:1).
Jésus-Christ est Emmanuel, Dieu avec nous et il est aussi le garant de la parfaite acceptation du croyant devant Dieu. Combien il est encourageant pour nous, qui sommes encore aux prises avec les combats et les difficultés de la vie et du témoignage chrétien, de savoir que, dans le ciel même, assis à la droite de Dieu, il y a un homme, l’Homme Christ Jésus qui représente son peuple devant la face de son Père et qui intercède en notre faveur. […] afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, « dans les enfers », (version de Jérusalem) et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (v. 11). La victoire du Christ est et sera totale et tout le monde, « les êtres célestes terrestres et infernaux » (version Darby), de gré ou de force, confessera la seigneurie de Jésus-Christ. Ce même Jésus qui fut humilié, rejeté, crucifié est élevé à l’autorité suprême de l’univers. Si, en venant sur terre ; il n’a rien abandonné de sa divinité, en remontant au ciel il n’a rien laissé de son humanité. « […] en cette même chair dans laquelle son fils a vécu en ce monde abject et méprisable, Dieu l’a élevé au souverain degré d’honneur, à savoir qu’il soit assis à sa droite » (Calvin).
À la gloire de Dieu le Père.
L’exaltation du Fils est étroitement liée à la gloire de Dieu. « Comme la majesté de Dieu a été manifestée par Christ aux hommes, ainsi elle reluit en Christ, et le Père est glorifié en son Fils » (Calvin).
Père, glorifie ton fils afin que ton fils te glorifie (Jean 17:1).
À DIEU SEUL LA GLOIRE !
Jacques-Louis Rouge
[1] Prédication du dimanche 16 mai 1999 donnée à l’Église Évangélique Baptiste de Lausanne.
[2] Toutes les citations de Calvin sont tirées de son commentaire sur l’épître aux Philippiens. Jean Calvin, Commentaire bibliques. Les Épîtres aux Galates, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, Kerygma, Aix-en-Provence, 1978.